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Doux Ne pas oublier la viabilité pour les éleveurs

Alors que le tribunal de commerce de Rennes examinait mardi 15 mai les huit offres de reprise du volailler, la Confédération paysanne s’inquiète de l’impact économique des projets pour les éleveurs.

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Parmi les solutions, celle du consortium mené par LDC « semble la moins mauvaise pour les 1 200 salarié-e-s du groupe », constate le syndicat dans un communiqué. Pour autant, « elle soulève beaucoup d’interrogations ».

Pour la Confédération paysanne, « l’impact économique sur les éleveurs constitue un premier élément d’inquiétude », rappelant qu’« une partie des créances que Doux a laissées auprès des éleveurs lors du dépôt de bilan de 2012 ne seront jamais honorées », alors que « le repreneur bénéficiera d’aides publiques extrêmement importantes, dont 15 millions d’euros de la Région Bretagne. »

Des exigences floues

Elle souligne également le « flou [des] exigences que LDC et ses partenaires imposeront aux éleveurs : combien seront mis de côté en raison de bâtiments jugés inadaptés ? Le consortium est-il réellement prêt à leur proposer une rémunération décente ? »

« De plus, la Confédération paysanne émet des doutes sur la viabilité d’un projet de reprise focalisé sur le poulet standard, dont les débouchés sont fortement impactés par la concurrence de l’importation et par la baisse de la demande intérieure. »

Le syndicat émet donc une série de demandes pour « compléter » le projet de reprise :

E.C.

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